Doux flottement post covid. Campement place de l’hôtel de ville. Peu de passants en ce mercredi matin. On a parlé italien. On a intrigué quelques passants. On a eu du temps pour échanger avec certains, en profondeur. On a trouvé les gens réceptifs.
On cale les outils, on teste le dispositif, la lisibilité des cartes. On leur demande d’abord : où vous habitez ? On remarque que les gens s’orientent vite sur la carte. On s’appuie sur l’équipe d’Éclat Caro et Laura, connaisseuses fines de la ville. Entre deux badauds, on se met à jour des actualités avec l’équipe de Éclat. Tous encore sur le qui vive à faire de leur mieux pour que la présence soit là malgré le choc de ce festival annulé.
On repère au passage : les lieux de baignades ; les balades nombreuses aux portes de la ville, boucles pédestres, les parcs attirants, les lieux repères, les anecdotes nombreuses, les balades a vélo, les jardins partagés, la nature a porté de main, les jardins privés, la présence forte des espaces naturels comme fond d’écran / décors et plus encore…
On s’inquiète de l’annulation du festival/ et alors qu’est ce qui va se passer ? Toujours intérêt /attachement/ désir. Beaucoup veulent revenir dans le centre / nostalgie/ surprise ampleur/attachement très fort. Envie de faire des trucs, d’en être.
On nous raconte quelques pépites : le cantonnier / cuistot du festival / qui va voir les spectacles le matin/ pris à partie par Cie pour jouer / souvenir inoubliable. Ou cette femme de ménage qui nettoyait les loges Saint Géraud à 4h du matin et ne voyait rien du festival à part sa rumeur / qui nous dit ses repères (Banque populaire/ Crédit agricole,/ géant) à Marmier – qu’est ce qu’on fait de ça ? On s questionne sur la manière de re-nommer les quartiers par phénomènes géographiques. Ce monsieur qui fait de la montgolfière et qui va en vélo à l’aérodrome pour voir si il y a assez de vent, celle qui connait tous les jardins du quartier des alouettes…
On plie bagage – repas ensoleillé sous les tilleuls avec l’équipe d’Éclat, densifiée par les régisseurs venus préparer la tournée estivale venue compenser le manque douloureux.